Paracétamol, aspirine et indométacine inhibent la production de testostérone chez l’adulte. Ce constat effectué par des chercheurs de l’Inserm incite à la vigilance chez les gros consommateurs d’antalgiques, notamment chez les sportifs de haut niveau.
« Quatre études de cohorte indépendantes mettent en évidence une association entre antalgiques et risque de cryptorchidie. Et nos travaux chez le rat montrent une baisse de la production de testostérone, ou encore une féminisation des rats nouveau-nés masculins », décrit Bernard Jégou, directeur de l’Institut de recherche, santé, environnement et travail (IRSET)* à Rennes, et responsable du programme de recherche.