Le « coup du lapin » désigne un traumatisme musculaire et vertébral, consécutif à un très rapide mouvement d’avant en arrière de la tête, souvent vécu dans les accidents de voiture : les masses musculaires sont brutalement étirées, les disques intervertébraux compressés. Le plus souvent, il survient au cours d’un accident de la circulation, du fait de l’arrêt brutal du véhicule.
Quelle prise en charge pour le »coup du lapin » ?
Comme vous pouvez le lire dans cet article, la médecine classique n’a pas a ce jour de réponse efficace pour faire face aux conséquences d’un tel traumatisme. Elle conclue un peu hâtivement, devant l’absence de signes radiologiques, que les symptômes sont d’ordre « psychologique ». Pourtant, les assureurs estiment qu’en Europe, ces accidents coûtent chaque année à la société jusqu’à 10 milliards d’euros…
Pour les ostéopathes, le coup du lapin déclenche des « dysfonctions ostéopathiques », c’est à dire qu’il engendre un déséquilibre mécanique du corps, non visible radiologiquement, mais susceptible de déclencher un ensemble de symptômes (douleurs, maux de tête, vertiges…). Ses symptômes peuvent apparaître tout de suite après l’accident, ou dans les semaines ou les mois qui vont suivre. C’est pourquoi il est conseillé après tout accident de voiture ou toute chute importante, d’aller aux urgences pour vérifier l’absence de lésions anatomiques (fractures…), puis de consulter un ostéopathe pour rééquilibrer l’ensemble du corps.